Le Dojang : c’est la salle d’entrainement, les pratiquants doivent effectuer le salut en entrant et en sortant du Dojang.
Pourquoi ?
Car le salut est un signe de respect et de reconnaissance et il permet de sacraliser la salle durant l’entrainement.
Pour effectuer le salut, il faut incliner le buste et baisser les yeux en signe d’humilité.
Le Dobok : c’est l’uniforme martial du Taekwondo il se distingue du kimono de part sa légèreté et aussi car la veste s’enfile.
Le débutant porte un Dobok avec un col blanc et le gradé ceinture noire porte un col noir pour que sa ceinture soit en harmonie.
Il est composé de trois éléments : la veste, le pantalon et la ceinture.
Une fois assemblés, ces derniers forment le « Han » issu de la philosophie Coréenne.
Porté à l’époque des trois royaumes, le Dobok ressemble fortement au « Hanbok », le costume traditionnel coréen.
Le pantalon symbolise la terre « Yin »
La veste représente le ciel « Yang »
La ceinture « Tti » est associée à l’homme, au pratiquant.
Quant à la couleur du Dobok, elle s’inspire du « Han » qui est blanc et représente l’univers
et l’origine de toute chose .
Sabeumnim : c’est le Maitre en Coréen, sa fonction est essentielle puisqu’il guide, oriente et éveille l’élève sur la notion du « Do »
Dans tous les arts martiaux l’apprentissage passe du Maitre vers l’élève, sachant que le but
final est que l’élève dépasse le Maitre.
L’appellation Maitre s’applique dans le Taekwondo à partir du grade de ceinture Noire 5ème
Dan.
Kyosanim : c’est l’assistant du Maitre, donc son prolongement. Il assure l’interface avec les élèves et peux diriger le cours en l’absence du Maitre.
Keup : c’est le grade en Taekwondo à partir de la ceinture blanche jusqu’à la ceinture rouge.
Historiquement les Keup représentaient les néophytes qui accédaient au temple en passant par la petite porte et n’avaient pas encore accès au savoir Bouddhique.
Dan : c’est le grade en Taekwondo à partir de la ceinture noire.
Il est important de savoir que c’est à partir du grade de ceinture noire 1er Dan que commence véritablement l’apprentissage de cet Art Martial.
Historiquement une fois l’initiation achevée le néophyte pouvait passer par la grande porte et avoir accès à toutes les parties du temple.
Kihap : ce n’est pas un cri comme les autres car il ne vient pas de la gorge mais du ventre. L’élève doit l’effectuer pour faire sortir son énergie interne lors d’une frappe que cela soit avec un membre supérieur tel que le poing (Joumeuk) ou le pied (Bal)
Poomsae : c’est un combat imaginaire que le pratiquant effectue dans plusieurs directions et contre plusieurs adversaires. Dans sa réalisation le pratiquant doit combiner trois éléments : la précision, la force et la vitesse. Sans oublier le « Kihap » qui matérialise la fin de son exécution.
Toutefois chaque règle présente une exception: c’est ainsi que pour le Poomse Yuk jang le Kihap ne s’effectue pas à la fin et le Poomsae Pal Jang comportent deux Khiap.
Le Poomsae est le partenaire de toute une vie, à chaque grade correspond un Poomsae.
Il y a huit Poomsae Taegeug à connaitre pour devenir ceinture noire 1er Dan.
Historiquement c’étaient les Palgwe qui étaient enseignés et les Taegeug étaient destinés aux enfants.
Mais devant la difficulté technique les Taegeug se sont finalement substitués aux Palgwe.
Le Passage de grade : il s’effectue à huis clos devant le Maitre et ses assistants.
Lors de son passage de grade l’élève doit montrer qu’il a acquis ses fondamentaux et au delà
de ses mouvements il doit faire preuve de détermination et d’application.
L’exécution correcte du Poomsae reste l’élément majeur de l’obtention du grade.
Toutefois au fur et à mesure de sa progression, viennent se greffer en plus du Poomsae : la
Self-Défense « Hoshsinsool » , la casse « kyokpa » , l’attaque défense codifiée « Han Bon
Kyorugui » et le combat « Kyorugui »